La moyenne enfance

En évaluant de mieux en mieux les distances, l’enfant gagne en autonomie. Son environnement va s’élargir. Il entre à l’école et développe le contact social. Pour les parents, l’apprentissage scolaire et le sport sont des axes prioritaires.

L’enfant est dynamique et joue beaucoup…

  • La croissance sur le plan physique

A cet âge l’enfant prend environ 5cm et 2kg par an.

Relative fragilité osseuse ; faible masse musculaire ; grande amplitude articulaire ; rythme cardiaque élevé ; adaptation délicate à l’effort : rapide fatigabilité, rapide récupération ; fragilité d’ensemble

  • La croissance sur le plan psychomoteur

L’enfant a des difficultés à courir et à sauter, il manque de coordination et d’équilibre. Par conséquent il y a beaucoup de chutes. La latéralisation n’est pas acquise.

  • La croissance sur le plan cognitif

Pas de précision dans l’appréciation des distances et du temps.

L’attention sélective est en construction. De manière générale l’attention est limitée dans le temps.

Il y a une prédominance du concret dur l’abstrait qui favorise la faculté d’imitation.

  • La croissance sur le plan psycho-socio-affectif
  • Aspect psychologique :

Grande place à l’imaginaire ; Les représentations sont limitées

  • Aspect social :

La famille était son milieu privilégié de développement. Les repères, les identifications, les types de relations étaient très limités (Père-Mère-Frères-Sœur…) ; Entrée à l’école et entrée dans un club provoque une recherche de sécurité dans les nouveaux groupes

  • Aspect affectif :

Il est égocentrique (moi, je) : il joue « à côté » des autres enfants, rarement « avec », il est possessif ; Il est plein de vie, il aime le jeu (différents des APS-sport) ; Il a besoin d’autorité (repère) et d’affection.

  • Incidences pédagogiques

C’est l’âge favorable à l’acquisition d’habiletés motrices générales : développement et enrichissement du répertoire gestuel, amélioration de la coordination.

C’est la période d’un entraînement multidisciplinaire avec découverte des gestes fondamentaux (course, saut, lutte, lancer, grimper, nager). Il convient de multiplier les expériences motrices globales, surtout sans fixation prématurée sur une famille d’habiletés spécifiques.

==> Surveiller la durée des efforts (intenses et brefs) et favoriser un fractionnement de l’activité ou laisser l’enfant choisir son rythme (pauses fréquentes). Varier les matériels utilisés (objets aux formes et aux couleurs différentes). Matérialiser l’espace des aires de jeu. Mettre en place des séances courtes (de 45mn à 1h).

==> Démontrer plus qu’expliquer. L’imitation étant facilitée faire des démonstrations correctes. S’il y a explication, faire jouer : le jeu est premier chez l’enfant. Privilégier le ludique et ne pas privilégier le côté de l’exécution motrice. Elle se fait en termes simples et concrets. Un mot prioritaire : ACTION.

==> Favoriser la réussite, la reconnaissance de la réussite pour motiver la pratique. Cela garantira une activité sportive durant toute la vie.